La qualité de l’air intérieur a été mesurée du 6 au 10 mars dernier sur les trois sites.
Messieurs Jeremie Krebs et Fabien leloir ont mesuré la teneur en COV dans l’air de la quasi-totalité des locaux utilisés.
Il est important de rappeler que la thématique de la qualité de l’air est un enjeu de santé publique majeur. Le coût des effets d’une mauvaise qualité de l’air intérieur en France, calculés selon les indicateurs globaux de détriment sanitaire utilisés par l’OMS, sont aujourd’hui estimés entre 12,8 et 38,4 milliards d’euros par an (http://www.oqai.fr).
Les polluants de l’air intérieur peuvent en effet avoir des effets variés sur la santé des individus, effets pour la plupart non spécifiques des polluants rencontrés (irritations de la peau, nausées, céphalées, pathologies respiratoires, neurologiques, développement de certains cancers, etc.).
Un Rapport QAI a donc été élaboré (disponible sur blue médi) reprenant les résultats des mesures effectués au sein de chaque structure. Ce rapport a pour objectifs de repérer les zones susceptibles d’être à risques pour la santé des usagers et professionnels. La stratégie a donc été d’effectuer des mesures dans un maximum de pièce afin d’avoir une cartographie complète. L’appareil utilisé, le détecteur COV Phocheck Tiger, permet de mesurer les Composés Organiques Volatils Totaux (COVT).
Ces valeurs représentent les émissions en substances chimiques volatiles des matériaux de construction, de décoration et d’ameublement, ainsi que des produits utilisés dans le bâtiment. Leurs valeurs élevées nécessitent principalement d’augmenter la ventilation (fenêtres et VMC) et de rechercher les sources de pollution.
Les résultats de la campagne
Cambrai
La Qualité de l’Air Intérieur du site de Cambrai est bonne au vu des résultats obtenus, 92%des zones de mesures inférieures à 1 000 μg.m-3. Les zones à risques sont principalement dues à l’utilisation de produits de nettoyage, et d’aérosols dans les chambres, sans qu’il n’y ait d’aération.
Marchiennes
La Qualité de l’Air Intérieur du site de Marchiennes est bonne. Les résultats obtenus montrent 94 % des zones de mesures inférieures à 1 000 μg.m-3. Ces résultats sont semblables à ceux du site de Cambrai. De même les zones à risques sont principalement dues à l’utilisation de produits de nettoyage, et d’aérosols dans les chambres, sans qu’il n’y ait d’aération. Les mesures effectuées avant et après nettoyage pour une même zone permettent de mettre en évidence le dégagement de COV et l’importance d’une aération.
Denain
La Qualité de l’Air Intérieur du site de Denain apparaît moins bonne. Les résultats montrent seulement 34% des zones de mesures inférieures à 300 μg.m-3. 31% entre 300 et 1 000 μg.m-3 et 35% entre 300 et 10 000 μg.m-3. Il est important de noter que ces résultats sont biaisés parles zones en travaux. Cependant il est intéressant de prendre en compte les résultats obtenus au premier et second étage en phase de ménage. En effet les résultats indiquent la présence de COVT au niveau de la circulation et dans les chambres. Il va donc falloir réfléchir à la mise en place d’amélioration pour les protocoles de nettoyage. Il a également été constaté que de nombreuses VMC ne fonctionnent pas. Par conséquent cela ne permet pas une aération efficace et primordial des pièces, il faudra veiller à leur bon fonctionnement.
VISUALISEZ LE RAPPORT COMPLET SUR L’EXTRANET BLUEMEDI